La Cour refuse l'idée que la seule source du droit puisse être la tradition d'une vérité révélée une fois pour toute selon les prémisses d'une philosophie ou religion établies.

Au contraire, elle promeut l'idée évolutionniste qu'à mesure des progrès dans la connaissance de l'homme, le droit doit savoir évoluer et mettre d'autres situations, inédites autrefois, sous les projecteurs des principes constitutionnels.
Cette herméneutique du "développement organique" fait écho à celui de certains acteurs du synode comme quoi la doctrine doit suivre les évolutions de la société (pour faire simple).

Ce qui est intéressant, c'est que cet argumentaire vient abattre la statue du droit naturel au profit de l'arbre des libertés naturelles.

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