qu'elle suscite les applaudissements et les louanges dithyrambiques de la nomenklatura mondiale la plus "moderne", d'Obama à Hollande, de l'ONU à l'Institut de la Terre, en Allemagne du gouvernement au chef des luthériens et du cardinal Marx au mouvement Wie sind Kirche, sans oublier Hulot, Fabius, Borloo, Kofi Anan, le président italien, etc. (J'en ai collecté quelques-uns, avec des traductions qu'on ne trouve peut-être pas ailleurs, ici.

Sans remonter à Humanae Vitae (que Laudato si' évite soigneusement de citer), on peut rappeler l'accueil d'Evangelium vitae de saint Jean-Paul II. Jacques Chirac rejetait l'encyclique en disant "Non à une loi morale qui primerait la loi civile". Ce qui répond à ceux qui prétendent que les personnalités politiques saluent sans savoir de quoi il s'agit. La réaction de Chirac concernait vraiment ce qui était le coeur de l'encyclique pour un politique. Et la seule personnalité politique française de premier plan qui avait salué cette encyclique (et "l'infinie sagesse" du pape) avait été Jean-Marie Le Pen. Parce qu'il était le seul à considérer qu'effectivement il y a une loi morale à laquelle doit se conformer la loi civile.

D'autre part, il est vain d'écrémer l'encyclique pour en réunir les éléments catholiques dont on a saupoudré le texte de Schellnhuber (et d'un ou deux autres). Pour la raison précisément qu'il s'agit d'un saupoudrage (de poudre aux yeux) et d'un service minimum : comme je l'ai déjà dit on ne cite même pas Humanae vitae (parce que le monde ne le supporterait pas), et l'on ne fait qu'une demi-allusion à l'idéologie du genre sans la nommer.

Il y aurait bien d'autres choses encore à dire de cette encyclique, que je n'ai pas dites, à commencer par la profanation, au tout début, de l'épître de ce dimanche. Et un ami me faisait remarquer que cette encyclique sur l'écologie ne cite même pas sainte Hildegarde, qui est pourtant docteur de l'Eglise notamment pour avoir montré ce qu'est l'équilibre de l'écologie intégrale, de l'écologie humaine, sous la lumière divine. Celle qui manque tant aux principaux rédacteurs de ce texte.

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