C'est ce que faisait le calendrier égyptien dont l'année était de 365 jours exactement, et qui dérivait donc de presque un jour (d'avance) tous les quatre ans. Il faisait le tour de l'année tropique en 365, 24219 divisés par 0,24219 (l'excédent annuel). Soit 1508 ans environ. L'été devenait l'hiver et ainsi de suite. Cela ne les gênait guère.
Pour prévoir les crues du Nil les égyptiens se fiaient, non pas au calendrier qui était en dérive perpétuelle, mais au lever héliaque de l'étoile Sirius.
En -238 le roi Ptolémée III Évergète promulgua une loi pour remédier à la chose. Il ne fut pas suivi, par inertie. Le calendrier resta le même.
Le calendrier julien, lui, dérive de 3 jours (de retard) tous les quatre cents ans. Il fait donc le tour de l'année tropique réelle en 365,24219 divisés par trois, le tout multiplié par 400. Soit (à vos calculettes) 48.699 ans à peu de chose près. La dérive, certes, est lente. Mais elle reste gênante.
Il ne faut pas oublier que le calendrier julien était déjà une correction du calendrier civil égyptien, opérée par l'astronome alexandrin Sosigène en 46 avant notre ère, à la demande de Jules César. Il était déjà précis pour l'époque. Le calendrier grégorien introduisit une seconde correction en l'an 1582 de notre ère.
Il faut ajouter (pour information) que les égyptiens disposaient d'un second calendrier, à caractère religieux, qui, lui, était lunaire. Cependant ce calendrier aux mois lunaires subissait des intercalations, car le début de l'année était évalué par la crue du Nil et le lever héliaque de Sirius, qui coïncidaient. Il était donc plus précis que le calendrier civil.
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