L'avantage de faire une encyclique sur ce thème, c'est qu'on se préoccupe assez peu de théologie. En un sens, ça évite de dire des hérésies.
Arrivé au terme du chapitre 4, pourquoi cette première impression "j'aime bien cette encyclique" ?
Parce qu'au-delà des poncifs écologique et de l'endossement (à tort à mon sens) de la doxa écologiste sur le réchauffement de la planète, ce dernier point justement est loin d'être le centre de l'encyclique et il prend soin d'écarter les thèses de ceux qui font de l'homme et de la surpopulation mondiale la cause du réchauffement.
Mais le Pape y envisage toutes les autres formes d'exploitation abusive de la Création, y compris celles qui fâchent les "bobos". Il y dénonce tour à tour :
- le malthusianisme comme moyen de préserver la planète
- l'anti-spécisme et la mise au même plan de l'espèce humaine et des autres espèces
- le mythe de Gaïa
- la technologie sans éthique, et notamment le pouvoir susceptible d'être mal utilisé que donnent l'énergie nucléaire, la biotechnologie, la connaissance de l'ADN, etc
- la recherche sur les embryons humains
- l'avortement
- la théorie du genre
Et son argument principal est que l'homme doit dominer mais surtout être un administrateur raisonnable de la Création.
Cordialement
Meneau
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