Grand Pardon de Saint Anne d’Auray
Du samedi 25 au dimanche 26 juillet 2015

Sainte Anne d’Auray- antérieurement appelé Ker Anna parce que Sainte Anne y était déjà honorée- est devenu le premier lieu de pèlerinage breton après que la mère de la Sainte Vierge Marie apparut, le 25 juillet 1624, veille de la Sainte-Anne, à un laboureur, Yvon Nicolazic, et lui dit « je suis la mère de Marie ».

Le 7 mars suivant, suite à l’appel de Sainte Anne, Yvon Nicolazic découvrit dans son champ une statue de Sainte Anne- enfouie depuis la ruine de la première chapelle du VIe siècle- venant ainsi confirmer le Message de l’apparition. Dès lors, les pèlerins vinrent en foule honorer et prier Sainte-Anne, épouse de Saint Joachim et grand-mère de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Les époux Nicolazic, qui n’avaient pu avoir d’enfants depuis dix ans qu’ils étaient mariés et désiraient en avoir, en eurent quatre après les apparitions, dont un devint prêtre.

Le comte de Chambord en prière devant Sainte-Anne Une basilique a été érigée, entre 1865 et 1872, sur le lieu même de la découverte de la statue de Sainte-Anne, dans le champ du Bocenno, où se trouvait la chapelle primitive.

Les « pardons », expression bretonne du pèlerinage, alliant marches et prières, se succèdent depuis lors, avec pour couronnement, le grand pardon des 25 et 26 juillet, fête de la Sainte-Anne. Le Bienheureux Jean-Paul II est venu en pèlerinage à Sainte-Anne d’Auray en 1996, réaffirmant la portée toute actuelle du Message de Sainte Anne, la grand-mère bienveillante : approfondissement et transmission de l’héritage sublime de la foi, approfondissement de la Parole de Dieu, édification de l’Eglise dans sa mission universelle, transmission et défense de la vie sous toutes ses formes.

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Sainte-Anne-d'Auray

Pierre.

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