du fait de l'autisme du président Nkurunziza et de la brutalité de la répression depuis des semaines.
On peut aussi redouter les ingérences des voisins, le Rwanda actuel est connu pour être prompt à déstabiliser ses voisins quand il le peut.
Le Burundi, à dominante hutu et ayant gardé le français comme 2è langue officielle, gêne le voisin où un régime autoritaire tutsi - mené par l'étroite minorité tutsi "ougandaise" anglophone, minorité elle-même au sein de la minorité tutsi - a été rétabli, après une courte phase "unitaire" de façade.
Le président burundais, dans sa folle course en avant, joue un jeu dangereux, au lieu de refaire comme en 1993-1994 quand les partis burundais avaient, à l'opposé des génocidaires hutu rwandais, trouvé un accord de transition pacifique.
Pour le 1er pays catholique d'Afrique, cette instabilité politique grandissante est très préoccupante.
Que l'Esprit Saint guide les dirigeants et l'opposition du Burundi vers les voies de la sagesse, il est grand temps.
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