ON peut supposer que son nouveau secrétaire général cherche à se distinguer du conservatisme systématique de son prédécesseur.
Dans la galaxie de droite à qui l'enseignement catholique doit de persévérer dans sa forme contractuelle (sic) consacrée par la loi Debré, le secrétaire général de l'enseignement catholique fait chorus avec Alain Madelin et Laurence Parisot.
IL n'en faut pas plus à Jean-Luc Mélanchon pour en conclure qu'on se dirige tout droit vers "le chèque éducation".
Alain Madelin insiste sur le fait que l'autonomie accordée aux chefs d'établissement correspond à la recommandation d'autonomie qui a toujours été la sienne depuis qu'il est entré dans la vie politique.
Il devrait ajouter que l'autonomie du chef d'établissement ou du projet d'établissement n'entraîne pas celle des parents de se soustraire aux lois de ce nouvel autocrate s'ils veulent ou ne peuvent éviter que leur enfant soit inscrit dans l'enseignement public, puisque la carte scolaire et par conséquent le lieu où ils habitent les mettent sous la juridiction et sous la dépendance de choix dans lesquels ils ne sont pas impliqués.
Plaider pour l'autonomie du chef d'établissement pourrait se soutenir si on militait en même temps, non pas nécessairement pour "le chèque éducation", mais dans un premier temps au moins pour la suppression de la carte scolaire, pour mettre à égalité (sic) des parents autonomes en face de chef d'établissement autonomes.
Il est curieux que l'on admette l'autonomie du chef d'établissement alors que l'on récuse la simple notion de chef de famille.
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