Benoît XVI à l'occasion de l'ouverture de l'année de la Foi faisait un constat sur la déchristianisation des sociétés actuelles:

"Alors que dans le passé, il était possible de reconnaître un tissu culturel unitaire, largement admis dans son renvoi :
- aux contenus de la foi
- et aux valeurs inspirées par elle,
Aujourd’hui il ne semble plus en être ainsi dans de grands secteurs de la société, en raison d’une profonde crise de la foi."(1)

Retenons dans son propos ce qu'il dit sur le critère de discernement à savoir : "un tissu culturel unitaire" qu'on pouvait reconnaître autrefois et dont il soutient qu'on ne le peut plus aujourd'hui.

Et il en donne la raison: "en raison d'une profonde crise de la foi".

Le tissu culturel unitaire issu à la fois des vérités auxquelles on croit et des valeurs qu'en découlent est pour ainsi dire déchiré par la crise de la foi. Les remous suscités autour du synode sur la famille nous fournissent un exemple notable de ce lien entre l'enseignement de la foi et le comportement qu'en découle.

C'est au cœur de la civilisation où de la culture (qu'est une de ses composantes) chrétienne qui se situe le drame auquel nous assistons. La foi doit rayonner sur la vie du chrétien (individuellement et socialement), si elle est atteinte tout s'écroule. D'où l'importance du contenu de la foi.

Permettez-moi donc, de rappeler quelques fondements essentiels de la foi, à partir de la célèbre distinction que nous devons à saint Augustin :

« Credere Deum, credere Deo, credere in Deum ».

L’acte de foi est composé de ces trois dimensions :

Croire à Dieu, croire Dieu et croire en Dieu.

A suivre...

(1) Benoît XVI, Lettre Motu Proprio Porta Fidei, §2.

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