Cher Jean ferrand,
Je n'avais pas lu tous ces messages avan de poster le mien en réponse à Meneau.
Je serais tenté de reprendre la distinction de Glycéra entre foi et croyance. La croyance postule quelque chose, la foi croit en dieu et croît vers Dieu.
ion a fort bien résumé le paradoxe, qui n'es pas ici, me semble-t-il, incohérence de la théologie sacramentelle du baptême, entre la Miséricorde qui ne cesse à la fois de nous suivre et de nous précéder.
De même, on doit se demander si être disciple du christ, c'est d'abord Le suivre ou être précédé par LUi. IL y a la même équivoque dans l'expression: "Il le suit comme son ombre." Est-ce que c'est l'ombre qui suit l'homme ou l'homme qui suit cette ombre qui le précède? Le Christ ne serait-IL pas cette Lumière qui est dans l'ombre?
Le paradoxe du baptême est ici tout augustinien demander ce qu'on a déjà, mais de façon embryonnère, vous le souligniez bien.
Ou tout simplement et si l'on sort de la mystique augustinienne, le baptême demande à l'eglise de faire grandir une foi qu'on a déjà un peu, dont le catéchuménat nous a donné des semences jusqu'à la pleine stature de la foi du credo.
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !