Ce n'est pas moi qui le dit, c'est le Catéchisme, qui fait pleinement autorité (même s'il n'est pas à proprement parler infaillible). "La foi qui est requise pour le Baptême n'est pas une foi parfaite et mûre, mais un début qui est appelé à se développer." (N° 1253 déjà cité).
Une foi inchoative si vous voulez, mais déjà la foi (théologale).
Si nous reprenons le N° 1226, il n'y a aucun doute : "Les apôtres et leurs collaborateurs offrent le Baptême à quiconque croit en Jésus : juifs, craignant-Dieu, païens. Toujours le Baptême apparaît comme lié à la foi : 'Crois au Seigneur Jésus ; alors tu seras sauvé, toi et toute ta maison ', déclare S. Paul à son geôlier de Philippes. Le récit continue : 'Le geôlier reçut le Baptême sur-le-champ, lui et tous les siens'."
Croire en Jésus d'une foi qui sauve, c'est déjà la foi théologale, et non pas une simple croyance humaine, pour répondre à votre objection.
Le paradoxe, c'est qu'on demande la foi, alors qu'on l'a déjà, me direz-vous ? Oui, mais ce paradoxe est dans le Catéchisme.
Ma réponse, déjà pressentie : on a une foi inchoative (un début) et l'on demande la foi plénière du Credo, celle de l’Église. Mais ce n'est que ma réponse.
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