Je ne réponds bien sûr pas à Y Daoudal, à sa mauvaise foi et son attitude détestable, mais à vous puisque vous posez une question intéressante et légitime.
Dans ce débat, le Pape François ne fait-il pas appel, implicitement, à la loi de la gradualité, introduite par St Jean-Paul II dans Familiaris consortio ?
Vous évoquez la mise en conformité avec les valeurs catholiques préalablement au baptême. Or, la réalité de l'exigence de vérité doit s'entendre dans un contexte de réalité humaine et sociétale qui fait, malheureusement, que beaucoup se trouvent à un stade éloigné de l'idéal évangélique. Doit-on refuser (ou différer sine die) le baptême dans le cas de situation matrimoniale tout ce qu'il y a de lus irrégulière ? Au nom de la loi de gradualité (qui n'est pas du tout la même chose qu'une éventuelle gradualité de la loi !), ne doit-on pas accompagner sur le chemin de la vérité, par palier, avec l'aide de la grâce, notamment sacramentelle, ceux qui ont le désit sincère de suivre le Christ, mais ne peuvent y arriver immédiatement ?
A mon avis, on est ici au coeur des préoccupations pastorales de François.
Me trompé-je ?
Ion
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