contorsions permanentes et sans fin pour tenter de défendre l'indéfendable quoi qu'il arrive. J'espère que vous êtes jeune, sinon ça doit finir par faire mal.
Je crains qu'ici, M. Daoudal, vous n'ayez vraiment tort.
S'ils sont jeunes, Ion, Rodolphe, Rémi, Signo et leurs semblables, leur Calvaire spirituel ne fait que commencer.
Pour certains d'entre eux, je le crains sincèrement, et je le déplore beaucoup, la perte de toute foi sera la fin de leurs contorsions.
Il est donc plutôt espérable qu'ils soient vieux, comme vous, la soixantaine, si je ne me trompe, c'est beaucoup plus confortable pour ce genre d'équilibristes.
Car le pire, il doit encore venir, dans quinze ou trente ans, quand nous ne serons peut-être plus là, vous et même moi, qui compte quelques années en moins.
Quant à vous, M. Daoudal, sans vouloir vous vexer, ne vous croyez pas à l'abri.
Je vous vois terminer plutôt chez les (quasi-)schismatiques orientaux. Vous l'êtes déjà à moitié, le révérend frère Bergoglio ou son successeur achèvera l'affaire.
Et vous ne serez pas le seul ; ce n'est pas mieux, même si vous auriez des sacrements, mais sacrilèges, au moins réels, le temps que ça durera (détrompez-vous: ils auront leur Réforme à eux sans trop tarder, et ce sera fini là aussi).
Vom Regen in die Traufe nous disons chez nous ; mais vous ne nous aimez pas.
Tout cela est une grande intention de prière, plutôt qu'une occasion de se marrer des uns ou des autres.
Car dans l'un ou l'autre cas du spectre, c'est le fondement vraiment catholique et romain qui fait défaut, d'une façon ou d'une autre, et qui cause les dégâts.
Et cela est d'abord un motif d'une grande tristesse.
Permettez que je le dise.