C'est bien ce que j'ai dit, dans l'autre fil de discussion. On a rêvé de discussions au sommet, dans le schéma d'une "coporate reunion", avec le risque que tout accord ou projet d'accord, forcément médiatisé, soumis à des turbulences curiales ou internes à la FSSPX, échoue. C'est le défaut des solutions "bénédictines", ou même wojtyliennes.
Un autre danger est peut-être d'avoir voulu un accord doctrinal à tout prix, lui-même voué à l'échec, comme en 2009-2012 (en revanche, les discussions de 1988 ont été moins centrées sur cet aspect): les dicussions doctrinales menées jusqu'en 2011 n'ont abouti à rien, si ce n'est à constater l'accord sur le désaccord, ce qui est peut-être une certaine prouesse. C'est aussi un défaut que l'on retrouve, dans une moindre mesure, à Ecône: Rome ne lâche pas si facilement et l'on constate aussi le désaccord patent.
En revanche, l'accord non-doctrinal, concentré sur le cardinal Hoyos envisageait une résolution pratique, sans portée doctrinale, comme ce qui fut envisagé à partir de 2000, et qui a obtenu quelques petites créations d'institut Summorum pontificum (à partir de 2006). Je rappelle que cette suggestion est bien restée présente en mars 2009: au plus fort de la tempête, le cardinal Hoyos avait proposé d'ordonner les séminaristes d'Ecône, au moment où les évêques allemands avaient fulminé contre ces ordinations.
Néanmoins, il y a deux aspects à noter:
- les opposants à tout accord, dans la FSSPX, sont parfois en-dehors de la FSSPX:plus de Mgr Williamson, etc.
- l'affaire argentine démontre que l'on peut envisager un aspect pratique dans les relations entre la FSSPX et l'Eglis: c'est bien une mesure de faveur pour faciliter la vie pratique de la FSSPX.
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