En réalité, les orbites circulaires de Copernic ne sont pas infirmées par Kepler. Les cercles sont, en effet, des approximations d'ellipses.
Toutefois, l'un et l'autre ne décrivent qu'une cinématique: Sir Isaac Newton trouvera l'explication dynamique à travers les lois d'inerties et d'attraction universelle.
Toutefois encore, les lois de Kepler ne sont valables que comme solution du problème à deux corps. Seul le calcul numérique permet de calculer celle du problème à N corps où N>2. Les dernières simulations donnent une idée de l'instabilité de notre système solaire: une vraie partie de billard (anglais) interplanétaire!
Les lois de la mécanique classique ne sont pas non plus exactes. Pour les rendre compatibles avec l'électromagnétisme, et donc avec la lumière, il faut passer par les relativités restreintes et générales d'Einstein.
La relativité n'est pas commutative, hélas, avec la physique des champs quantiques...

La science moderne suit un long développement organique dans le Cosmos, voyageant à travers l'espace et le temps jusqu'à l'infiniment grand, à l'infiniment petit et à l'infiniment complexe. Il ne faut pas parler de revirement mais plutôt d'approfondissement de notions encore mal comprises ou plutôt à remettre en perspective dans un panorama plus large.

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