Je disais dans l'un de mes messages que le défaut de certains pontifes a été de vouloir régler le problème à la fois par le haut et sur un plan doctrinal. C'est un peu une sorte de "corporate reunion" que voulait Jean-Paul II ou Benoît XVI. On pense régler tous les problèmes, y compris les débats ecclésiologiques conciliaires. Cela s'est avéré un échec, car on s'aperçoit que les divergences demeurent, et surtout que le climat régnant dans l'Eglise révèle que les difficultés doctrinales sont partout, pas seulement à Menzingen...
Mais il semble qu'une autre option, due à la fois à des raisons propres à la FSSPX, à l'Eglise catholique et aux circonstances actuelles, se dessine : celle de l'arrangement pratique qui peut se faire par des gestes concrets. L'archevêque de Buenos Aires procède à une reconnaissance diocèsaine, et encore s'agit-il d'une association de fidèles.
Au fond, c'est peut-être une solution à la chinoise: les évêques de l'Eglise patriotique obtiennent, dans 90% des cas, une reconnaissance du Saint-Siège, ce qui ne les prive pas de juridiction.
On pourrait avancer comme cela pour la FSSPX: par des petits gestes, tout en ayant un dialogue constant entre la FSSPX et Rome.
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