Ce n'est pas parce qu'il y a à Paris des messes où les ministres s'efforcent de célébrer avec dignité - leurs efforts sont à leur honneur - qu'il n'y a pas un problème avec le nouveau rituel, que pousser la porte d'une église de diocèse sans se renseigner ne s'avère pas risqué. Ce serait une bonne nouvelle si les abus se limitaient à quelques vieux prêtres mourants en province.

Des messes célébrées par les plus hautes autorités dans l'Eglise révèlent le fait qu'il y a un grave déficit liturgique et une perte totale sens du sacré chez elles. Et ce phénomène n'est guère constatable dans l'ancien rite. Il est tellement étendu dans le nouveau rite qu'on peut difficilement le dissocier de la créativité permise par les textes eux-mêmes. Voici des vidéos de messes de ceux qui gouvernent l'Eglise aujourd'hui :

du cardinal Bergoglio,

du cardinal Schönborn,

du cardinal Braz de Aviz,

du cardinal Sistach,

du cardinal Mahony,

du cardinal Maradiaga.

Certes, tout le monde ne célèbre pas comme cela, mais vous ne pouvez pas résumer cette réalité à quelques prêtres âgés de province. Le monde traditionnel n'est pas composé d'extra-terrestres. Dans la quasi-totalité des cas, ce sont des gens qui assistaient à des messes NOM bien célébrées avant de franchir le pas du rite traditionnel. Je ne connais pas grand monde qui est allé pendant des années à Saint-Merry pour finir à Saint-Nicolas du Chardonnet. Par ailleurs, nous avons des églises autour de chez nous, que nous visitons. Nous allons à des messes dans nos familles où c'est le Novus Ordo qui est célébré, souvent sans excès. Personnellement, en partant, je remercie toujours dans mon esprit ceux qui ont eu le courage de maintenir devant les interdits l'ancien missel qui est au mieux, à cent pics au-dessus, au pire d'une toute autre nature.

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