Le livre de Lanza del Vasto présente Judas, ses raisons d'aller de travers, de tordre les choses simples et de manipuler les autres au point de s'entortiller lui-même dans sa propre manipulation au point de s'y tuer.

L'analyse que vous présentez du film semble du même ton.

La nature humaine explorée dans son refus d'être vraie et simple, ce qui est la défintiiond e la pureté qui apporte la transparence, la vision dévoilée de Dieu dès la vie terrestre.


le site de l'église réformée de Mulhouse a aussi des notes intéressantes sur la littérature autour de Judas. Et donne des citatiosn de Ste Gertrude, de Bernanos, Péguy, Pascal, Barthélémy, Dante, Léon Daudet, d'Aubigné... en passant par els Passions qui étaient jouées, véritables catéchismes du Moyen-Age si didactique et populaire au vrai sens des mots.

POurquoi "les" catholiques bien-pensants se voilent-ils la face, et cachent-ils l'épaisseur humaine de Judas ? C'est nier notre nature, et refuser de se connaître que de faire ainsi.

C'est s'éloigner du "Connais-toi toi-même" où les grands saints puisaient leur sentiment d'être les pires des grands pécheurs, et pouvaient alors savoir confesser et enseigner aux malheureux à se confesser. Celui qui n'est jamais malheureux ou qui refuse de l'être ne se convertira jamais, ne trouvera jamais la lumière, s'il refuse de regarder dans les ténêbres de son intérieur. La flamme d'une bougie y brille mieux qu'au grand soleil !

Merci Sieur Kinzler de votre information !

Glycéra

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