qui reverdit. A la fin de l'extraordinaire, vous avez raison, "récit de Rome", le cruel pontife prononce sa sentence:
Wie dieser Strab in meiner Hand
nie mehr sich schmückt mit frischem Grün,
kann aus der Hölle heißem Brand
Erlösung nimmer dir erblühn !
Comme ce bâton en ma main jamais ne s'ornera d'une fraîche verdure, des flammes de l'enfer jamais tu ne seras délivré. (traduction de Georges Pucher)
Et ce sont de jeunes pèlerins qui apportent la nouvelle du miracle, au moment que passe le cortège funèbre de la pure Elisabeth, et que le héros demande qu'elle prie pour lui ( "Bienheureux pécheur pour qui elle a tant pleuré, car ses larmes lui ont valu le céleste Salut" ) ...
Bien sûr, même si la scène a quelque fondement dans la légende (entre autres la "Ballade de Danheuser, XIIIème siècle", identifié au véritable Tannhäuser, minnesänger à la même époque, relate l'épisode) dont il tire en partie son opéra, Wagner en rajoute ici dans l'antipapisme primaire ...
Bon et saint Triduum, Mingdi.
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