En effet un rabbi antique n'a que peu de liens avec un rabbin moderne.
Quelques éléments sur Wikipedia :
Le mot Rav provient de la racine R-B-B, et est apparenté au rabb arabe (ربّ, « seigneur »). Il n’apparaît qu’en de rares occasions dans la Bible hébraïque[1] et ne désigne pas une fonction mais un titre de respect ; les Sages recommandent de l’employer pour toute personne qui a enseigné ne fût-ce qu'une seule lettre[2].
Le Sage de l’ère du Second Temple, puis de la période tannaïtique, n’a aucune prérogative sur les Cohanim (prêtres) qui assurent le culte divin au Temple ni sur les Lévites qui les assistent. Son rôle est celui d’un juge ou arbitre dont la décision doit se conformer à la Loi
L’objet de ses études est principalement de trouver des solutions à des situations inédites auparavant, en se basant sur les enseignements de ses prédécesseurs et sur les précédents qu’ils ont institués. Son autorité ne repose que sur le respect qu’inspire sa science, indépendamment de son ascendance et de son passé. Sa consécration est de la voir reconnue par ses pairs et par des étudiants qui souhaitent apprendre auprès de lui avant d’enseigner à leur tour.
C’est après la destruction du Temple de Jérusalem en 70 qu’il devient la seule figure d’autorité, les Cohanim et Lévites n’ayant plus qu’un prestige symbolique. C’est aussi à cette époque qu’apparaissent les titres rabbiniques, le premier porteur d’un tel titre étant Rabban Yohanan ben Zakkaï.
Rabbi (רַבִּי, pluriel rabbanim, prononcé ribbī en hébreu sépharade et en hébreu yéménite) devient, au ier siècle, un titre conféré aux « disciples des Sages » appelés à exercer une fonction publique, au terme d’une cérémonie d’ordination, la semikha[3].
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