C'est bien l'horreur à laquelle on s'attend, et qui ne sera que renforcée par la nouvelle loi par laquelle, rappelons-le, il ne sera plus possible de s'opposer au prélèvement d'organes, même d'un proche parent...
Le vote de cette loi, en catimini, 2 jours après la loi sur l'euthanasie à peine déguisée, montre bien où l'on va.
Mais ce qui m'intéresse plus particulièrement n'est pas d'ordre juridique.
J'ai retrouvé des fils de discussion anciens où l'on parlait un peu du problème, mais je m'interroge quand-même...
En très résumé :
1. je comprends qu'il soit possible de considérer le don d'organe comme un acte de charité, dans la mesure où cet organe est donné à une personne qui en a véritablement besoin (mais comment le savoir ?)
2. mais comment concevez-vous l'idée de voir un être décédé, qui a été proche, voire très proche de vous (parent, frère, soeur, enfant...), "amputé" d'un de ses organes une fois mort ? !!!
Il est vrai qu'aujourd'hui, les organes prélevés sont principalement internes (coeur, foie, reins...) et donc invisibles, mais on peut très bien imaginer que dans un futur pas très lointain, on puisse procéder à des greffes d'oeil, de visage... bref !
Imaginez la veillée funèbre ou la mise en bierre, devant le cadavre d'un être cher décapité !!!
J'exagère ici à dessein, et fait porter mon raisonnement sur l'affectif et l'émotionnel, mais il n'empêche qu'il y a quand-même quelque chose qui me révulse à l'idée de savoir un être cher privé d'un de ses organes...
Je dois être trop sensible... Faut être dur dans le monde d'aujourd'hui !
Je précise que j'en arrive à ces questions du fait qu'il me semble avoir compris que la religion catholique n'interdit pas ni ne déconseille moralement le don d'organes. Vous confirmez ?
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