Elle commence par la condamnation de l'Action française (merci à Jean Kinzler de l'avoir souligné): La Croix est d'abord un journal clérical dans la lignée de Pie XI et de l'Action catholique: on rêve d'une restauration de la Chrétienté à l'initiative de l'Eglise. Pour autant, ce n'est pas le néo-modernisme qui apparaît dans les années 1960. Mais la Croix a toujours été un quotidien officiel ou officieux... C'est une évolution qui s'est faite sur le long terme. D'où l'intérêt de comprendre que certaines évolutions se font lentement et qu'il y a toujours des conséquences imprévues. Hélas. Ou heureusement.
La Croix n'a jamais été friande des initiatives de Benoît XVI. Mais on peut imaginer que si le pontificat actuel avait été plus traditionnel, peut-être que La Croix aurait été obligée d'évoluer et de s'adapter... Car, souvent, tout se joue sur le long terme. Mais, en même temps, cela révèle que La Croix fait partie de ce vivier "centriste néo-progressiste", toujours capable d'agiter le chiffon de la réforme de l'Eglise. Ce vivier est loin d'avoir disparu sous Benoît XVI, malgré des coups de buttoir, apportés par plusieurs papes, y compris Paul VI.
Le combat est long, et jamais gagné d'avance.
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