qui a bien été présenté unanimement, à l'époque - j'étais de ce monde - comme un accord mort-né.
Levillain donne la réponse du cardinal Ratzinger datée du 6 mai aussi et qui n'est pas encourageante.
Le 6 mai change bien la donne par rapport au 5 mai : ce n'est pas "la rupture" nette, je vous l'accorde volontiers, mais l'accord est déjà déchiré à moitié et virtuellement complètement puisque Rome freine de suite quand Mgr Lefebvre commence lui à accélérer, la surenchère se déployant dans le mois de mai.
Il me semble que Mgr Tissier de Mallerais, témoin, donne une version du 6 mai et souligne le retournement, le "soulagement" de Mgr Lefebvre. Rien donc de fabriqué ou de rétrospectif sur l'importance du 6 mai, bien perçue par les contemporains urbi et orbi.
Par malchance je ne retrouve pas mon exemplaire sans doute prêté par mégarde.
Levillain cite une allocution de Mgr Lefebvre à Paris le 10 mai où celui-ci énonce nettement la date ultimatum du 30 juin et conclut : "il y aura des consécrations épiscopales, avec ou sans l'accord de Rome." (op. cit. p. 334).
Sa résolution prise dans la nuit du 5 au 6 mai est donc déjà ferme : l'accord de Rome n'est pas exclu mais sinon il passera outre. Bien avant le 24 mai par conséquent.
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