mais il y avait trois questions en suspens :
- le nombre : Mgr avait signé pour un mais ensuite a demandé plus
- la procédure de choix à laquelle il voulait être davantage associé (rien d'extraordinaire, cela se pratique abondamment suivant les sièges bien que pas systématiquement et sans "droit" à désignation, les terna présentées par les congrégations missionnaires longtemps etc.)
- la chronologie de la désignation et la programmation du sacre.
Ce 3è point a, officiellement, été le plus brûlant car l'archevêque-évêque émérite de Tulle redoutait dans le climat de défiance croissante qui a suivi l'accord apparent une marche arrière de la part de Jean-Paul II.
Mgr Corecco a dit un peu plus tard que Jean-Paul II considérait que le cardinal Ratzinger avait trop concédé. Rome a temporisé au moment où l'impatience et la défiance de Mgr Lefebvre augmentaient, ce qui ne fut sans doute pas un choix heureux, un singulier manque de psychologie et d'une juste appréciation de la gravité de la situation.
De son côté, Mgr Lefebvre n'était-il pas "soulagé" des atermoiements romains parce qu'il redoutait la mise en oeuvre de l'accord ? Certains indices le laissent penser.
On m'a dit que c'était à ... l'abbé Joseph Bisig que Rome songeait pour être cet évêque.
L'histoire s'est écrite d'une autre façon.
Je ne pense pas, qui y songe sérieusement, que Mgr Williamson ait la même aura que Mgr Lefebvre ni sa capacité d'entraînement. Il a certes su "se faire un nom" de curieuse manière et pas des plus glorieuses mais au-delà, son influence me paraît maigre ... heureusement.
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