qu'il ne faut pas interpréter littéralement, notamment la Création en 7 jours.

Il attire en effet l'attention, par exemple, sur le fait qu'il y a de la lumière, un matin et un soir, le 3ème jour, soit avant même la création des astres et du Soleil le 4 jour. Il en conclut que les jours dont parle La Bible ne sont certainement pas des jours au sens actuel, des jours de 24 heures. Il explique aussi que le repos de Dieu, le 7ème jour, ne doit pas être compris littéralement.

Ce qu'il faut comprendre, c'est que dans le récit de la Création, l'auteur sacré passe d'un registre à un autre : il passe de l'acte créateur lui-même, à sa signification aux yeux de Dieu et pour nous.

Il expose dans l'espace de 7 jours, qui correspond à la semaine et au rythme du travail et du repos humains, l'œuvre créatrice de Dieu. L'écrivain sacré note une progression dans la Création et donc l'intention de Dieu, dont l'œuvre se déploie du néant vers l'existant, de l'existant informe à l'existant ordonné, de l'existant inanimé, des astres, à l'existant vivant, plantes et animaux, jusqu'au sommet de la Création visible qui est l'homme.

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