Cher Rodolphe je vous remercie de votre analyse nuancée mais je suis choqué par la proposition du cardinal Kasper :
"Ce qui conduit le cardinal Kasper à développer cinq conditions permettant d’envisager un accès à la communion pour un divorcé remarié : « s’il se repent de son échec ; s’il a clarifié les obligations correspondant à son premier mariage, s’il est définitivement exclu qu’il revienne en arrière ; s’il ne peut pas renoncer, sans ajouter d’autres fautes, aux engagements qu’il a pris dans le cadre de son nouveau mariage civil ; si toutefois il s’efforce de vivre au mieux de ses possibilités son second mariage à partir de la foi et d’élever ses enfants dans la foi ; et enfin s’il a le désir des sacrements en tant que source de force dans sa situation. »
Cette voie, envisagée comme une « conversion », ne sera pas toutefois « une solution générale », pour « la grande masse », mais « la voie étroite », pour ceux qui sont « sincèrement intéressés par les sacrements »" La Croix..
 mes yeux c'est horriblement juridique et bureaucratique et débouchera sur trois pratiques possibles
- soit on l'applique vraiment et alors nous voilà en plain juridisme et pleine hypocrisie ( un peu comme pour les annulations mais en mille fois pire)
- soit en fait on passe directement à l'étape suivante : tout le monde communie sans vraiment réfléchir et sans vraies conditions
- soit on fait preuve de scrupule et alors on renonce à mettre en œuvre le dispositif Kasper : beaucoup de bruit pour rien
Et le pire est que selon les lieux on appliquera l'une des trois hypothèses et qu ainsi l'Eglise synodale débouchera sur une EGLise divisée ...
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