L'archevêque de Baltimore un siège historique, le siège historique, fait déjà des siennes simplement parce que le vent qui souffle de Rome est plus permissif.

Vous oubliez vite que l'Église américaine des années 1960 semblait assez solide et doctrinalement sûre. Il n'a pas fallu longtemps après Vatican II pour qu'une folie débridée s'installe. Jean-Paul II a eu besoin de tout son long pontificat pour rétablir les choses et encore avec de grosses poches dissidentes comme les "religieuses" devant lesquelles Benoît XVI a bien sûr reculé et que la Curie "franciscaine" cajole.

Connaissant un peu ce pays et son légalisme romain foncier, je m'inquiète que sans avoir besoin de remplacer beaucoup de prélats façon George/Cupich, la simple indication soit suffisante pour une partie de l'épiscopat qui traduira : le pape le veut, obéissons, brûlons ce que nous avons dit pendant 30 ans ... et les litanies de Saint Walter traduisons les en anglais et rendons les obligatoires partout dans nos paroisses.

Si le pape et son mentor allemand veulent "gagner" au Synode de cette année, c'est un enjeu et ils le savent. Croyez-vous vraiment que la disgrâce du cardinal Burke soit un pur hasard sans lien avec sa nationalité ?
Aux Américains de rester fortes in fide : j'ai comme vous de bons espoirs à ce sujet, rassurez-vous.

J'exposais simplement a) un point tactique en vue du Synode b) ce qui me semble être la stratégie papalo-kaspérienne en la matière.

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