Qui a les commandes de l'Église qui est en soin palliatif depuis plus de 10 ans en Allemagne ?
Le bon cardinal Cordes, bien représentatif de la tendance wojtylienne ?
Hélas "nein".
A Rome, l'Allemand qui compte n'est plus l'évêque émérite mais son adversaire de longue date : Walter Kardinal K.
En RFA, c'est le cardinal Marx qui est "président" et le président de la commission épiscopale compétente est aussi dans la ligne du laissez-aller complet.
La marginalisation des Wojtyliens fidèles - Son Em. le cardinal Marx passait jusqu'en 2013 pour être un fidèle et ... une bourrasque vaticane a semble-t-il soufflé fort sur la Germanie au point de retourner des mitres - est à l'oeuvre.
La réaction du cardinal Cordes en est un signe de plus.
Ajoutons que les déclarations "marxiennes" sont intéressantes et bien trempées dans le poison fébronien, poison qui se répand depuis les années 1970 dans les veines de cette malheureuse Église locale qui collectionne presque tous les échecs et continue, sans vergogne, à vouloir enseigner l'univers. (on se souvient du violent mépris pour les Églises d'Afrique exprimé par le cardinal Kasper en 2014).
Elles donnent un signe : je pense que c'est le "plan B" en cas d'échec du Synode de 2015 à faire passer le monstre théologique kaspérite, l'Église d'Allemagne suggère au Saint-Père que si le poisson hétérodoxe est trop gros pour la catholicité, en revanche en "décentralisant", les évêques allemands seraient ravis de le faire frire avec une bonne bière de chez eux et des cartoufles.
[Gageons qu'Autrichiens et Suisses se gobergeront de ce mets empoisonné avec délectation, les Anglais aussi sans doute et j'allais oublier nos Belges ... bref toutes les Églises en faillite]
Le plan A reste quand même, à force de pressions subtiles et/ou grossières (type Franciscains de l'Immaculée annihilés, religieuses hérétiques américains adulées), des nominations stratégiques - faire basculer les USA via Mgr Cupich -, des petites phrases du pape qui ironise sur X ou Y ou invite à tenir pour peu de choses les points de "doctrine" et diverses autres techniques, à suffisamment impressionner les malheureux Pères synodaux qu'ils en viendront à réécrire les Evangiles pour raison "pastorale".
Comme ça le New York Times et Bild seront satisfaits. La Croix aussi sans doute si on en juge par l'ahurissante interview de l'évêque dominicain d'Oran récemment publiée. Même des théologiens conciliaires et "modernes" en sont restés confondus de la part d'un successeur des Apôtres. 2015 s'annonce en cru "prometteur" dans le genre revival des Seventies, un vrai défilé de carnaval.
ps. mais qui donc a nommé Mgr Vesco ? ... eh oui Benoît XVI bien sûr.
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