Néanmoins cette notion de baptême de sang reste liée à la seule vraie Foi.
Correct, comme la notion du baptême de désir implique, pour être efficace, la contrition parfaite des péchés commis.
Vous évoquez la secte (dont des débris subsistent) des Feeneyites aux États-Unis.
Ils ne sont pas en général ni en principe "sédévacantistes".
Leur chef de file, le Père Leonard Feeney S.J. 1897-1978, excommunié
nominatim sur ordre du pape Pie XII en 1953 pour grave désobéissance, fut "réconcilié" en 1972, sans aucune révocation de ses erreurs.
On est donc amené à penser que la négation obstinée du baptême de désir est compatible avec la communion ecclésiastique avec l'église conciliaire.
Mais ni le baptême de sang ni le baptême de désir ne s'appliquent aux Coptes qui ont en principe des sacrements valides.
Reste au demeurant le fait, comme l'a souligné Sacerdos simplex : ces Coptes sauvagement assassinés ne sont pas des martyrs
au sens de l'Église. Ils ne sauraient être béatifiés.
La signature de leurs hiérarques manque, à ce jour, sous les actes du Concile de Chalcédoine. Pour ces hiérarques, et en moindre mesure (dans la mesure où ils sont instruits) leurs prêtres, le fait très grave du refus formel des définitions de Chalcédoine demeure, et c'est inadmissible.
Leurs fidèles, baptisés dans cette secte, sont donc au moins matériellement hérétiques, mais dans la mesure où ils seraient de bonne foi, leurs âmes pourraient être sauvées.
Cette bonne foi, nous ne pouvons pas la présupposer avec certitude, ni le savoir ni en juger.
Prions pour eux, et pour leurs bourreaux !