... il y a une chose à retenir, pour comprendre la suite, c'est son passage à Besançon comme évêque auxiliaire. Ordonné évêque en septembre 1973, il démissionne au bout d'un an. C'est deux ans et demie après qu'il est nommé évêque auxiliaire d'Autun, et encore dix ans plus tard qu'il est nommé évêque de Cahors.
Que c'était-il passé à Besançon ? Une grosse déception. Alors qu'il avait été supérieur de séminaire, il pensait que Monseigneur Lallier le faisait venir auprès de lui pour s'occuper des séminaristes, mais en fait la première chose que lui a dite l'archevêque fut que le séminaire était sa chasse gardée. Il semble que l'incompatibilité entre les deux hommes ait été totale.
De plus l'archidiocèse de Besançon allait à vau-l'eau et ce fut sans doute une raison de plus pour traumatiser Mgr Gaidon.
Donc son inaction à Cahors peut s'expliquer par son passé.

Par ailleurs, il n'est pas le seul évêque dont les écrits après leur démission aient été plus traditionnels que leur ligne pastorale. A croire que la CEF fonctionne comme un étouffoir.

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