L'évêque émérite de Karaganda, Kazakhstan, a publié une lettre ouverte sur la crise de l'Eglise, choisissant ce mode d'expression par crainte de voir toute autre voie barrée par un « mur de silence total ». Il s'y interroge sur le rôle de la Secrétairerie d'Etat, le choix des évêques, la manière dont les plus fidèles d'entre eux sont marginalisés. Sur le silence des conférences épiscopales à propos des questions essentielles de foi ; sur « l'esprit du monde qui mène paître les bergers ». Sur la liturgie sui ne respecte plus le sacré, qui ne respecte plus Notre Seigneur dans l'Hostie.
J'ai obtenu la traduction française de cette lettre ouverte et l'ai mise en ligne sur mon blog, ici.
Elle est à faire connaître.
Merci à XA de m'avoir autorisé à le faire ici.
Amitiés
Jeanne Smits
• En voici les premières lignes…
« J’ai connu personnellement de nombreux prêtres internés dans les prisons et les camps staliniens, mais qui sont restés fidèles à l’Eglise. A l’époque de la persécution ils ont exercé avec amour leur devoir sacerdotal d’annoncer la doctrine catholique tout en menant une vie digne à la suite du Christ, leur divin maître.
« Moi-même j’ai effectué toutes mes études dans un séminaire clandestin d’Union Soviétique tout en travaillant de mes mains pour gagner mon pain quotidien. J’ai été ordonné prêtre en secret, la nuit, par un évêque qui avait lui-même souffert pour sa foi. Dès ma première année de sacerdoce j’ai été expulsé du Tadjikistan par le KGB…
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