Au-delà du problème de fond - le pape semble a priori rester dans la paternité responsable -, il faut noter l'affaiblissement du vocabulaire, qui peut friser la vulgarité.
C'est un peu l'impression que me donne cette référence inédite au langage familier qui peut donner l'impression de la caricature, voire de l'injure.
La papauté, malheureusement, est aussi une institution qui s'adapte au contexte ambiant. Face au totalitarisme, aux organisations de masse, on avait Pie XI et l'Action catholique, la volonté de faire agir les catholiques en partis constitués. Contre les totalitarismes, on a voulu poser l'Eglise comme une organisation de masse, cherchant elle aussi à se poser, à encadrer au maximum. Non sans risques.
Désormais, il y a la papauté parlant au diapason de la communication et du marketing, épousant les simplifications discursives et journalistiques, s'exprimant non plus par les homélies ou les discours, mais par le jeu des petites phrases qui n'engagent à rien, mais qui disent tout. Je pense même que François n'agit plus comme les papes du concile Vatican II qui parlaient par encycliques ou par homélies. Avec François, l'assise textuelle descend d'un cran supplémentaire.
On ne peut simplifier la théologie de l'Eglise par des propos brefs et succincts. Cette maladie de la simplification outrancière - qui touche aussi les traditionalistes que nous sommes - peut être désastreuse pour tout le monde, pour le pape, pour l'Eglise. Pour nous tous.
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