Je me souviens d'un texte particulièrement éclairant à ce sujet, écrit par un évêque africain, peut-être cardinal, qui soulignait que, oui bien sur, le concile demandait de conserver le latin mais que, pour des raisons pastorales, on pouvait comprendre, et autoriser donc dans certains cas, l'usage du vernaculaire.
C'est exactement ça l'esprit du concile: la lettre effectivement n'impose pas l'usage du vernaculaire, par exemple, mais le glissement qui est introduit conduit progressivement au changement radical des usages, des pratiques, de la discipline et, pour finir, comme cela est train de se faire pour le mariage, et comme cela s'est fait pour la messe (cf La Nouvelle Messe de Louis Saleron), de la doctrine.
Nier l'existence de cet esprit du concile c'est non seulement délirant, mais c'est surtout nier une réalité que toute la hiérarchie de l'Eglise a voulu, interprété, appliqué. Une réalité que le pape Benoit XVI connaissait si bien qu'il lui a consacré l'un de ses discours les plus célèbres et qu'il a voulu la combattre par ce qu'on a dénommé "l'herméneutique de la continuité"!
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