Aujourd'hui, en forme ordinaire, il y avait cette lecture, qui fait allusion aux Hébreux sortis d'Egypte, auxquels Dieu jura qu'aucun n'entrerait en terre promise (sauf Caleb et Josué), et allusion explicite au Ps. 94 :
Frères,
craignons,
tant que demeure la promesse d’entrer dans le repos de Dieu,
craignons que l’un d’entre vous n’arrive,
en quelque sorte, trop tard.
Certes, nous avons reçu une Bonne Nouvelle, comme ces gens- là ;
cependant, la parole entendue ne leur servit à rien,
parce qu’elle ne fut pas accueillie avec foi par ses auditeurs.
Mais nous qui sommes venus à la foi,
nous entrons dans le repos dont il est dit :
Dans ma colère, j’en ai fait le serment :
On verra bien s’ils entreront dans mon repos !
Le travail de Dieu, assurément, était accompli
depuis la fondation du monde,
comme l’Écriture le dit à propos du septième jour :
Et Dieu se reposa le septième jour
de tout son travail.
Et dans le psaume, de nouveau :
On verra bien s’ils entreront dans mon repos !

Le Psaume 94 dit :
« Quarante ans leur génération m'a déçu,
et j'ai dit : Ce peuple a le coeur égaré,
il n'a pas connu mes chemins.
Dans ma colère, j'en ai fait le serment :
Jamais ils n'entreront dans mon repos. »

Le texte latin tradi dit : "Si introibunt", reprenant l'expression hébraïque pour un serment : à force de dire (comme Jézabel au sujet d'Elie par exemple) "Si tel événement se produit, que Dieu me fasse ceci et cela"..., ils avaient fini par supprimer le reste de la phrase (peut-être par crainte...).
De telle sorte que le "si..." avait le sens d'un serment.
D'ailleurs il est bien dit (Hebr.) que c'est un serment.
Du coup, la traduction "on verra bien si..." me paraît totalement farfelue, fautive et incompréhensible.

Certains ont-ils des explications à donner à ce sujet ?
Merci d'avance.

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