Mes études dans un grand établissement catholique bourgeois de l'ouest parisien m'ont fait perdre la foi aux alentours de la classe de seconde (nous étions la majorité dans ce cas).
Nous n'étions pas pour autant en révolte contre la belle société dans laquelle nous vivions.
J'ai donc connu de longues années d'athéisme pratique, pas du tout anticlérical.
Et mon côté vaguement sybaritique n'avait remplacé Dieu par aucun idéal ou passion.
Et je ne ressentais absolument pas la soif d'un absolu voire d'une religion.
Beaucoup de mes condisciples sont restés comme ça donc l'athéisme peut durer toute une vie.
Bien sûr je me suis converti plus tard, mais pas par besoin : c'est parce que les circonstances ont remis Dieu sur ma route : c'est Lui qui s'est présenté, pas moi qui ai cherché. Une chance que je n'ai pas provoquée.
Bien sûr, je n'ai pas dit non au premier abord mais ça c'est une autre histoire.
Alors dire que l'athéisme n'existe pas aujourd'hui, l'indifférence, ça me semble un peu absurde : j'ai essayé d'ouvrir les yeux à des amis comme ça : je ne suis pas celui qui aura pu leur faire découvrir la foi, ni même une foi.
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