Pour qui a connu Monseigneur Guérin, fondateur et longtemps supérieur de la communauté Saint-Martin, il ne devrait pas y avoir de surprise, du moins dans ce sens.
Monseigneur Guérin qui aimait la liturgie, le plain-chant, le faste et la beauté, avait sans aucun doute beaucoup souffert d'abandonner la liturgie traditionnelle. Il s'était fait une raison en gardant la soutane, en célébrant le rite de Paul VI en latin, dos au peuple, avec des ornements splendides et avait attiré de nombreux étudiants rue Notre-Dame des Champs, dans la chapelle des soeurs du Bon Secours. L'ambiance était plutôt conservatrice : les garçons côté évangile et les filles côté épitre, chant des vêpres du petit office de la Sainte-Vierge avant la messe.
Et quand la messe traditionnelle est redevenue plus visible, Monseigneur Guérin a fortement condamné en expliquant que l'important, c'était le latin, la musique et la doctrine mais pas la forme.
Il a expliqué à des séminaristes qui voudraient rejoindre la communauté Saint-Martin qu'il n'était pas question d'y célébrer la messe traditionnelle.
Depuis, un courant favorable au biritualisme est né dans la communauté qui cherche à se faire admettre.
L'évolution de Monseigneur Aillet et son ouverture sont donc plutôt bon signe, il revient de loin, il faisait en effet parti des précurseurs, on pourrait dire des fondateurs.
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