Cher John,
Je vous rejoins, mais tout dépend un peu de la définition d' "après-midi".
La raison pour laquelle j'ai ajouté "voire de l'après-midi" est le point VI de la Constitution du pape Pie XII de 1953 :
Si rerum adiuncta id necessario postulant, locorum Ordinariis concedimus ut Missae celebrationem vespertinis, ut diximus, horis permittere queant, ita tamen ut haec initium non habeat ante horam IV post meridiem ...
Tout dépend donc de ce qu'on entend par "après-midi".
Si le Pape se sent obligé d'interdire expressément toute messe avant 16 heures, c'est qu'il y avait des pastoraux qui avaient déjà avancé cette suggestion et qui s'imaginaient sans doute de pouvoir célébrer n'importe quand dans la journée.
Mais même ce qui y est permis - mettons: une messe qui débute à 16h15 - ce ne sont pas encore vraiment des "horae vespertinae", même à 17 heures, ce me semble.
Personnellement je dîne à l'heure espagnole (c'est très inhabituel dans nos latitudes, je le concède, mais c'est un héritage de mes coutumes ibériques), vers 21 heures ou plus tard.
Pour moi 16h, 17h est encore l'après-midi : il m'est arrivé de prendre un délicieux
afternoon tea avec des amis anglais vers 17h ou 17h 30.
Et après c'est l'heure des cocktails !
On le voit : rien de plus inapproprié et de moins édifiant pour la célébration du saint sacrifice et pour y assister que ces heures d'après-midi finissant ou de soirée débutante !
Nous sommes bien d'accord.
Quant aux us et coutumes de la FSSPX : tout cela est bien désolant, mais ne saurait vraiment surprendre.
Dès qu'on a remplacé sur le point ecclésiologique la règle prochaine de la foi par son propre cru, pourquoi s'arrêter à la liturgie, à la morale, au droit canon ? Et on le voit, ce sont des constats.
Tout se retrouve sur la même pente glissante. Dieu sait où ils vont terminer.