Mais elles tournent toutes à peu près autour d'une seule : que faire pour ancrer cette envie de prier dans le coeur de nos enfants pour qu'elle y reste à jamais ?
Je n'ai pas la réponse...
Ou plutôt, j'en ai plusieurs, très partielles... Peut-être complémentaires ?
1. La routine a ceci de bon qu'elle instaure une habitude ; à la longue, il ne viendrait plus à l'idée d'aucun de la remettre en question ; on dit la prière parce que... c'est comme çà tous les jours, point barre !
2. La routine dans le contenu de la prière... ne doit jamais en devenir une ! Même le chapelet, cette répétition "fastidieuse" (j'ai bien mis entre " ") composée des mêmes méditations 2 à 3 fois par semaine, n'est jamais une routine, et ne doit pas le devenir !
Au besoin, une petite explication, une mini méditation, la contemplation d'un aspect particulier d'un mystère (ex : la flagellation, pendant le temps du Carême : on peut en dire tant de choses, depuis l'aspect proprement physique jusqu'aux enseignements à en tirer), de temps en temps un éclairage particulier... Tout ceci pourra permettre de "relancer" la machine à prier de manière fructueuse... et d'atténuer sensiblement le point 1.
3. Ne jamais négliger l'exemple : les enfants apprendront beaucoup plus en regardant leurs parents agir que par le meilleur des sermons ou la plus profonde lecture... Du moins quand ils sont jeunes ! Lourde tâche... Énorme responsabilité... Difficile à tenir...
4. Nous avons personnellement beaucoup de chance, nos 6 enfants semblant pour le moment s'orienter du bon côté : telle fille pensionnaire va régulièrement à la messe - facultative - de 7h du matin, tel garçon prolonge quelquefois sa prière du soir tout seul devant la table de prières...
Mais il ne faut pas se bercer d'illusions : la fin de l'adolescence et l'arrivée de l'âge adulte peuvent tout chambouler !
Combien maintiendront le bon combat toute leur vie ? C'est de leur responsabilité d'adulte...
Les parents sèment aussi bien qu'ils le peuvent, les enfants font ensuite leur propre choix, et nul n'y peut rien, quel qu’il soit ! D'un enfant qui a tout abandonné, on peut juste espérer qu'il a reçu suffisamment pour savoir revenir le moment venu... Avant qu'il ne soit trop tard !
Mais il est vrai que, si celà arrive, cet argument ne me convaincra pas totalement, et je me poserai des questions toute ma vie sur ma responsabilité...
Finalement, chère madame, ce n'est pas un petit message mais une véritable dissertation qu'il faudrait prendre le temps de rédiger pour répondre à vos questions !
Il y aurait encore tant de choses à dire...
Au plaisir de la discussion...
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