Comme à vous l'anecdote, peu sourcée qui plus est, me semble incroyable car nous avons affaire quand même à des gens extrèmement policés et de haute culture, et qui s'ils détiennent un pouvoir d'action au plus haut dans l'Eglise, ou l'oreille du Saint-Père, n'ont pas besoin d'en faire état dans un éclat public, devant les évêques dont beaucoup bien éloignés habituellement de Rome et de la Curie et donc pouvant être extrêmement choqués.



Toutefois il serait bien naïf de croire qu'au cours de l'histoire de l'Eglise synodes et Conciles n'aient connus que des échanges ... comment dire ... sans aucune hausse de ton, adresses très vives et probablement insultes et menaces. Les hauts prélats sont à respecter, mais il ne faut pas les prendre pour autant pour des enfants de chœur, je pense, et même aux plus froids ou doux l'importance des sujets disputés dans ces réunions capitales, dont certaines fondamentales (les premiers Conciles et les définitions de Foi), ont pu inspirer quelques mots et attitudes tout sauf évangéliques. De saintes colères.

Simple digression car bien entendu si le Cal. Kasper s'était réellement ainsi comporté (ce que je ne crois pas, ne serait-ce que par le caractère public de la chose, il ne peut avoir ainsi perdu toute raison devant des évêques venus du monde entier, même dans des couloirs) il aurait été encore plus indigne de sa pourpre, bien loin du bon et véritable zèle certainement parfois très vif des bons Pères d'autrefois ....

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