Bonjour et bon dimanche, jejomau.
1. Une "volonté générale" catholique, consciente des "signes des temps", et qui s'exprimerait d'une manière traditionnelle, ne serait pas tenue pour légitime par ceux des clercs qui ne souhaitent prendre appui sur leur propre vision des "signes des temps" et de la "volonté générale" intra-ecclésiale que si cela leur permet d'accélérer, d'amplifier, d'hégémonéiser, la décatholicisation des esprits, au sein même de l'Eglise catholique.
2. Cette "volonté générale" catholique qui s'exprimerait d'une manière conforme à l'Ecriture, à la Tradition, au Magistère, en ce qu'il a prescripteur, dans l'ordre de la Foi comme dans celui des moeurs, ne serait pas considérée comme légitime, mais serait tenue pour "fondamentaliste", par les clercs "miséricordistes".
3. L'un des aspects et enjeux de la problématique ne réside donc pas tant dans le "basisme" de ces clercs que dans l'inspiration et l'orientation a priori qu'ils entendent imposer à la base elle-même, non pour la plus grande gloire du seul vrai Dieu, mais pour le plus grand consensus avec le monde moderne.
4. Formulé autrement, cela revient à dire que c'est l'état d'esprit philo-moderne, situé en amont et en surplomb, par rapport à l'ecclésiologie, pour ainsi dire, "collégialiste", qui pose le plus problème : à la limite, un synode au cours duquel cet état d'esprit serait ouvertement et totalement critiqué, désavoué, par la très grande majorité des évêques présents, pourrait être, par la suite, contourné, dans ses conclusions, ou détourné, dans ses décisions, par le Pape lui-même, qui pourrait préférer s'en remettre à la minorité des évêques, laquelle jouirait, en l'occurrence, d'une infaillibilité épiscopale é-van-gé-li-que...
Bon dimanche.
Scrutator.
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