Et sans déconsidérer Anne C.Emmerich, je préfère les écrits de Maria Valtorta, qui ont l'immense avantage d'avoir été écrits sans intermédiaire, et de mémoire, la scène de la présentation de Marie , telle que vue par cette mystique, révèle l'aspect douloureux de cette séparation, bien loin , de ce qu'a pu, par exemple, imaginer St François de Sales, comme dit dans le post précédent.
C'est toute l'originalité de cette œuvre , celle de M.Valtorta, que de mettre en évidence, combien la sainteté des personnages, s'est manifestée à travers l'humanité de ces derniers, sans jamais en faire des êtres presque désincarnés, mais en nous montrant au contraire, combien ils étaient humains, profondément humains, ce qui implique une extrême sensibilité .Peut-on , en effet, imaginer, des pauvres parents, aller se séparer de leur unique enfant, sans être véritablement torturés, sans pleurer...Et quelle douleur pour la petite Marie, de quitter ses tendres parents....Certains trouveront peut-être, que je tombe dans la sensiblerie. Bien au contraire, la scène décrite par la mystique est terrible de vérité, et loin de diminuer la sainteté des protagonistes, elle en manifeste toute la grandeur, car dans leur souffrance, ils restent dignes et heureux, surnaturellement heureux , d'offrir leur enfant à Dieu..L'on peut dire, sans exagération, que Ste Anne et St Joachim ont vécu un martyr dans cette séparation , et , personnellement, mais ceci n'engage que moi, je considère cet évènement comme la huitième douleur de Marie.
Lucas..

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