Merci Monsieur l'abbé, de cette question vitale au coeur de notre création.
Le mal... n'est pas bon.
Mais le mal est source de bien. Quand Dieu l'emploie.
Le mal est.
C'est un fait.
Un effet d'une volonté ou d'une ignorance de fond, ou une manoeuvre maladroite.
Constater un mal, n'est-ce pas juste voir la réalité : le mal est, inhérent à la défaillance de la liberté des humains.
Dieu donne tout ce qui est : le mal est là, donné par Dieu pour notre travail à choisir la bonne voie.
Aimer ce que Dieu fait.
C'est aimer ce qui est.
Comme c'est là.
Même notre faute est un terreau pour notre travail intérieur.
St François de Sales dit de ne pas s'étonner de faire ce mal, mais plutôt de s'étonner de n'en faire pas plus ! Tant nous sommes faibles.
Alors aimer nos occasions de chute qui sont des occasions de faire nos preuves ou d'apprendre comment les faire la prochaine fois dans les mêmes cas ?
Aimer et désirer faire mal est une tendance. Elle est là parfois.
La vie est-elle grise, zizanie mêlée au germe divin ? Ou bien est-elle arc-en-ciel, chacun selon son moment et son âme, produisant une couleur ? Quand on mélange toutes les couleurs, on obtient un magma, brun, gris comme la nuit : c'est statistique, mais c'est faux, car les couleurs sont diverses comme les âmes, chacune différente..
Je n'ai pas bien compris comment dire :
J'aime ce que Dieu donne.
Le mal est détestable.
Concilier ces deux est nécessaire, mais comment l'expliquer.
A un découragé ou à un optimiste incurablement rosi ?
A part dans ce mystérieux Ô Felix culpa,
qu'on peut reprendre à loisir...
Comment le préciseriez-vous ?
Merci à vous de votre réponse à ma demande.
Glycéra
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