Bonjour et merci, New Catholic.

Un "corps de doctrine" recatholicisateur a toujours eu, et aura toujours besoin, d'un "corps de bataille", pour que ce corps de doctrine soit mis en oeuvre, de l'intérieur vers l'extérieur.

Un "corps de doctrine" décatholicisateur a également besoin d'un "corps de bataille", pour que ce corps de doctrine soit mis en oeuvre, de la périphérie vers le centre.

Le périphérisme, en effet, n'est pas seulement un anti-prosélytisme et un anti-substantialisme ; c'est aussi une stratégie globale qui repose sur la croyance confuse et diffuse selon laquelle MOINS l'on est identitairement catholique, et PLUS l'on est authentiquement chrétien.

Dans le cadre de cette croyance, les "identifiants", notamment dogmatiques et liturgiques, du christianisme catholique, sont perçus comme étant plutôt des entraves, des obstacles, à l'évangélisation.

(Si c'est bien cela, le périphérisme, cela veut dire que le Pape François n'innove en presque rien, n'invente presque rien...)

Or, il me semble que pour faire prospérer le corps de doctrine décatholicisateur, non seulement l'on a besoin d'un corps de bataille d'un AUTRE type, mais aussi on a besoin d'un corps de bataille d'une MOINDRE taille, par rapport au corps de bataille dont on a besoin pour mettre en oeuvre un corps de doctrine recatholicisateur.

Bonne journée.

Scrutator.

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