L'évêque a des devoirs vis-à-vis de son clergé. Si ce dernier lui doit obéissance, en revanche l'ordinaire doit protection.
Dans la fonction publique, il appartient à la hiérarchie d'apporter un soutien aux agents dans l'exercice de leurs missions. Par analogie, il en est de même pour les pasteurs, les fidèles tenant lieu de public.
Un des défauts du pseudo-humanisme moderne est de vouloir se priver des bonnes procédures afin de privilégier soi-disant le dialogue et la charité. Or, la charité n'est rien sans la vérité. Et des prêtres ou responsables d’œuvres charitables ont été encore récemment brisés par des commérages méprisables et fallacieux (j'en ai vu hélas!). Mais qui veut noyer son chien l'accuse de la rage.
Donc, lorsque l'attaque vient de l'extérieur (par exemple une affaire de mœurs), le diocèse doit assurer la protection juridictionnelle de son prêtre en lui finançant une bonne et honnête défense.
En revanche, et dans ce cas d'espèce, c'est un dysfonctionnement interne de la paroisse qui est en jeu. L'ordinaire devrait recevoir en premier lieu et en urgence son curé pour faire le point. Pour objectiver les choses, il enverrait trois enquêteurs a latere pour auditer la situation. Enfin, après avis consultatif d'un conseil restreint (vicaires généraux, chancelier, économe) qui aura auditionné le prêtre et les intéressés à la lumière du rapport, l'évêque prend une décision éclairée. Le cas échéant, s'il apparaissait que tel ou tel fidèle a participé à une machination contre l'autorité pastorale légitime, le diocèse pourrait soutenir une plainte du curé devant les juridictions civiles répressives. La protection juridictionnelle serait, évidemment, pleinement accordé au prêtre, en tant que partie civile cette fois.
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