De la Fraternité Saint-Vincent Ferrier avec le RP Louis de Blignières qui aborde "ce chemin nouveau à inventer" dans le cadre de la Pastorale MAIS avec l'Esprit-Saint (envoyé par le Père)et non avec l'esprit d'Assise surgi de la lampe d'Aladin.... Extraits:

Une question est fréquemment posée aux prêtres : « Quelle attitude avoir par rapport aux divorcés remariés ? » Un aspect plus concret sur lequel les pasteurs sont interrogés concerne l’attitude à adopter dans les rapports sociaux, notamment la Réception des couples de divorcés remariés dans le cadre de l’hospitalité familiale.

Ensuite, le RP de Blignières fait déjà un rappel important sur ce que dit le Seigneur au sujet du divorce et sur le plan naturel, et sur le plan surnaturel. Nous n'en sommes donc même pas à aborder le "re-mariage" de ces divorcés !

Il faut noter les deux motifs distincts qui sont donnés du caractère désordonné du divorce. Le premier se situe au niveau de la nature : tout divorce, même dans le cas d’un mariage naturel, constitue une « offense à la loi naturelle ». La loi naturelle comporte en effet l’indissolubilité de la société conjugale, et la nécessaire fidélité aux engagements pris, nécessité d’autant plus impérieuse que le bien commun de toute la société civile est concerné. L’autre motif se situe au niveau de l’ordre surnaturel : « l’injure à l’Alliance de salut dont le mariage sacramentel est le signe ».

Puis il est fait mention du cas des "divorcés-remariés" dont il souligne la grande sollicitude dont DEJA ils doivent faire preuve par l'ensemble des baptisés :

La situation des divorcés remariés

A l’égard des chrétiens qui vivent en cette situation et qui souvent gardent la foi et désirent élever chrétiennement leurs enfants, les prêtres et toute la communauté doivent faire preuve d’une sollicitude
attentive, afin qu’ils ne se considèrent pas comme séparés de l’Église, à la vie de laquelle ils peuvent et doivent participer en tant que baptisés : « On les invitera à écouter la Parole de Dieu, à assister au Sacrifice de la messe, à persévérer dans la prière, à apporter leur contribution aux oeuvres de charité et aux initiatives de la communauté en faveur de la justice, à élever leurs enfants dans la foi chrétienne, à cultiver l’esprit de pénitence et à en accomplir les actes, afin d’implorer, jour après jour, la grâce de Dieu »

On se demande bien quel "nouveau chemin il faudrait frayer" à leur intention.... Non ?

L'esprit d'Assise aurait-il une intention inavouée qui consisterait non à développer une pastorale.... existant déjà.... mais à transgresser la discipline imposée par l'Esprit-Saint ? Le RP de Blignières rappelle à ce sujet ce qu'il en est en citant Familiaris Consortio en montrant pourquoi on ne peut aller plus loin :

− les divorcés remariés « se sont rendus eux-mêmes incapables d’y être admis, car leur état est en contradiction objective avec la communion d’amour entre le Christ et son Église, telle qu’elle s’exprime et est rendue présente dans l’eucharistie » ;
− « si l’on admettait ces personnes à l’eucharistie, les fidèles seraient induits en erreur et comprendraient mal la doctrine concernant l’indissolubilité du mariage ».

Le motif pastoral de l'esprit d'Assise s'opposerait en effet radicalement au besoin pastoral de l'Esprit-Saint éduquant l'ensemble des fidèles :

Ce « motif pastoral particulier », il importe de le relever, est en relation avec le bien des autres fidèles. Le bien commun de l’Église incite celle-ci à ne poser aucun acte qui puisse induire en erreur les divorcés remariés ou les autres fidèles sur un point de foi (l’indissolubilité du mariage), ou qui facilite la contagion d’une « situation qui contrevient objectivement à la loi de Dieu » (13), et qui est donc nuisible pour le salut éternel : « Ne vous y trompez pas : […] les adultères […] n’hériteront pas du Royaume de Dieu » (1 Co 6, 9).

Il souligne de nouveau cette situation en résumant bien la pensée du pape Benoît XVI sur le sujet :

L’amour pour les divorcés remariés doit être réel et se manifester concrètement. Cet amour n’est cependant pas une simple sympathie naturelle, c’est un amour chrétien qui vise le bien éternel des êtres aimés. Comme l’amour du Christ, la charité ne peut faire l’économie de la vérité ni de la souffrance qui en découle, laquelle peut être salutaire

Suit tout une étude sur l'attitude que l'on devrait avoir envers ces couples de divorcés dans la société...

Bien sûr , gageons que les tenants de l'esprit d'Assise vont être stupéfaits de découvrir que ce discours de Vérité va à l'encontre du discours dominant.....

     

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