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Correspondance européenne a interviewé l’abbé Claude Barthe.
par La Favillana 2014-10-30 22:02:29
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Quelques très courts extraits, la totalité de l'interview est à lire sur Correspondance européenne.


Liturgie : pèlerinage à Rome du Summorum Pontificum



Le 3e pèlerinage Summorum Pontificum s’est déroulé à Rome du 23 au 26 octobre derniers, et la messe Pontificale célébrée par le cardinal Raymond Burke, préfet de la Signature Apostolique, dans la Basilique Saint-Pierre, en présence de plus de 300 prêtres et 2 000 pèlerins venus du monde entier, en a été l’événement le plus important.

Correspondance européenne a interviewé l’abbé Claude Barthe, aumônier du pèlerinage.


- Quel est le but du pèlerinage Summorum Pontificum et que se propose-t-il ?

Ce pèlerinage a pour but de conduire au Tombeau de saint Pierre des prêtres diocésains ou membres de communautés traditionnelles, [...]

ce pèlerinage manifeste visiblement, l’existence et la présence de la messe traditionnelle, toujours jeune et vivante, à Rome même, auprès de Pierre.

- Après la renonciation de Benoît XVI et avec l’élection du pape François peut-on parler d’une importance historique du Summorum Pontificum et de son actualité?

Il est fort possible que Summorum Pontificum du pape Benoît XVI apparaisse un jour comme le principal acte de son pontificat, celui qui en qualifiera et synthétisera toute la portée. Toutes choses égales, il a la valeur réelle et symbolique d’Humanæ vitæ, qui montrait que, malgré les grandes secousses consécutives au Concile, l’Église gardait un cap identique du point de vue moral. Summorum Pontificum,d’une autre manière,a montré que l’Eglise romaine n’avait nullement abandonné son antique liturgie. « Deux documents pontificaux ont eu un impact sur ma vie, a écrit Mgr Gullickson, nonce en Urkraine : le premier est Humanæ vitæ, publié par Paul VI ; l’autre est Summorum Pontificum, de Benoît XVI ».

Ces deux axes, celui de la morale et celui de la liturgie pourraient bien être décisifs dans les évolutions contrastées qui s’amorcent sous nos yeux. D’autant qu’on peut constater que ces documents ont de fait correspondu à deux milieux de réception qui se recoupent assez largement : un milieu de familles, généralement nombreuses et pratiquantes, observant fidèlement la morale conjugale, et un milieu cultivant une liturgie traditionnelle ou très classique. Milieux qui forment un catholicisme jeune, vivant, qui semble, certes, numériquement minoritaire, mais qui pèse considérablement dans un corps ecclésial qui s’exténue de plus en plus. C’est patent dans le domaine des vocations.

On peut d’ailleurs observer qu’après Benoît XVI la liturgie traditionnelle continue sa remontée : de nombreux fidèles tout simples, des prêtres, des séminaristes, des religieux découvrent aujourd’hui encore sa richesse spirituelle et liturgique, l’exceptionnelle pédagogie de la foi qu’elle représente et le ferment missionnaire qu’elle porte. L’acte de Benoît XVI a consolidé juridiquement – c’est son immense mérite – un mouvement préexistant, qui continue et va continuer.

- L’utilisation de la langue latine dans la liturgie est-elle encore indispensable ? Et pourquoi ?

Votre question me permet de dire d’abord que je suis tout à fait de l’avis du Professeur De Mattei, qui [...]

La remise en honneur de la langue de l’Eglise romaine, qui fait corps avec ce qu’elle véhicule, est un élément essentiel de la resacralisation de la liturgie et de la récupération de la mémoire religieuse brisée.

- Les prêtres doivent-ils être autorisés à célébrer la Messe selon le rite tridentin? Et peut-on lui interdire cette célébration? Le problème s’est posé avec les Franciscains de l’Immaculée.


Non, certainement pas ! Le Motu Proprio de 2007 est formel, et [...]


- Lex orandi lex credendi : pouvez-vous nous expliquer brièvement ce que signifie cette formule ?

Le fameux adage : Lex orandi, lex credendi, résume la phrase : legem credendi statuat lex supplicandi, [...]

Pourrait-on dire que la forme ordinaire est lex orandi pour ce qu’elle contient de la forme extraordinaire ? N’est-ce pas ce que voulait dire Benoît XVI en présentant la seconde comme un trésor qu’il fallait toujours garder sous les yeux ?

- On discute beaucoup sur le problème de l’administration de l’Eucharistie aux divorcés remariés. Ne pensez-vous pas que cette requête puisse être liée aussi à la perte du sens du sacrifice eucharistique?

[...] La célébration de la messe traditionnelle peut aider à délivrer cette catéchèse sur le péché et sur la grâce par l’admirable révérence, ô combien pédagogique, de la foi, dont elle entoure le sacrement.

     

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 Correspondance européenne a interviewé l’abbé Claude Barthe. par La Favillana  (2014-10-30 22:02:29)


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