Tout est là, et il s'agit d'une affaire de conscience entre ces personnes qui souffrent et Dieu, ces personnes devant être accompagnées au cas par cas par le pasteur, en l'occurrence le prêtre ou l'évêque. Il ne sera jamais possible de lister toutes les situations qui peuvent se présenter, et il est donc, à mon avis, illusoire d'édicter de nouvelles règles. Par ailleurs, toute règle qui évolue dans un sens plus laxiste ne rend pas service à l'exigence de la foi ni à la conversion personnelle.
Ce me semble juste, en particulier la dernière phrase. Mais le problème c'est qu'on ne peut légiférer sur des personnes, mais seulement sur des situations. La "loi" de l'Eglise ne s'intéresse qu'in fine à la conscience de chaque individu, mais édicte bel et bien des règles qui concernent des situations matériellement constatables. De même les tribunaux ecclésiastiques ne jugent pas de la conscience de l'individu, mais statuent sur des situations matérielles. De même l'Index ne condamnait pas les auteurs, mais les livres. Etc...
Or justement, ce que veulent les ennemis de l'Eglise (intra ou extra), c'est avancer l'argument de la Miséricorde (qui intéresse la conscience de l'individu) pour justifier des situations et changer les règles !
Plus généralement, c'est le travers consistant à vouloir faire évoluer la "pastorale" à rebours de la "doctrine".
Cordialement
Meneau
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