On a l'impression que ce qui est à régler, ce sur quoi on veut légiférer, ce sont des situations. Or, la pastorale concerne les personnes et non les situations. Le pasteur s'occupe de ses brebis, les connaissant toutes par leur nom.
Les deux minorités évoquées ici veulent régler des situations (théoriques) en donnant de nouvelles règles pour les premiers, en fermant toute réflexion pour les seconds.
La "majorité" semble ici plus sage. Elle rappelle le principe de l'accueil de celui qui souffre. Tout est là, et il s'agit d'une affaire de conscience entre ces personnes qui souffrent et Dieu, ces personnes devant être accompagnées au cas par cas par le pasteur, en l'occurrence le prêtre ou l'évêque. Il ne sera jamais possible de lister toutes les situations qui peuvent se présenter, et il est donc, à mon avis, illusoire d'édicter de nouvelles règles. Par ailleurs, toute règle qui évolue dans un sens plus laxiste ne rend pas service à l'exigence de la foi ni à la conversion personnelle.
On aimerait lire, dans les discussions du synode le mot "conversion", on saurait alors qu'on est sur le bon chemin. Toute souffrance peut être un grand pas vers la conversion. Et les chemins de conversion sont aussi nombreux que les personnes qui les empruntent.
Ion
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !