et manque singulièrement de référence historique.
Le Synode des évêques ne date pas des Grecs et moins encore du XIIIe siècle mais d'une décision personnelle de Paul VI (et pas de Vatican II) prise à l'ouverture de la dernière période du Concile en 1965.
Elle s'inspire des institutions des Églises orientales qui ont un Saint Synode qui gouverne avec les Patriarches mais justement Paul VI s'est écarté de ce "modèle" pour retenir une sorte de Sacré Collège élargi : le Synode des évêques se veut représentatif du Collège des évêques par le filtre toutefois des Conférences épiscopales mais il est consultatif.
C'est le pape qui le convoque, qui détermine le thème des débats et qui en tire les conclusions et il n'est pas lié par les conclusions dudit synode au sens strict.
Paul VI en 1975 pour rédiger l'un des textes essentiels de son pontificat, Evangelii nuntiandi, n'avait pas retenu le rapport majoritaire mais celui minoritaire patronné par le cardinal ... Wojtyla.
En 1965, l'aile "libérale" de Vatican II était furieuse de ce Synode bien encadré mis en place par Paul VI pour couper l'herbe sous le pied des tenants d'un néo-conciliarisme qui revenait au galop des tréfonds des délires médiévaux de Constance et surtout Bâle au XVe siècle. Certains rêvaient du "concile permanent" et d'un pape ravalé au rang d'un sous-patriarche d'Occident, titre abrogé par Benoît XVI.
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