Je connais bien Dei Filius. Je m'attendais à l'objection.
Cependant, je n'ai fait que remarquer que Dieu était inconnaissable par la seule physique. Ou plutôt, pour la physique pure, Dieu n'est pas un concept consistant comme peut l'être n'importe quel enchaînement de causes secondes quelles qu'elles soient.
En revanche, Dieu est connaissable par la raison métaphysique: chose qui n'était pas dans mon propos. Le beau, le vrai, le bon, le juste, le fort: tout cela rejoint une transcendance qui, en tant que telle, se laisse approcher mais ne se laisse jamais toucher.
En fait, je réduisais les sciences dures à leur juste place: elles ne sont pas des preuves ontologiques de l'existence de Dieu mais ne la remettent pas en cause pour autant par cet exil dans l'indémontrable quoique vrai (au sens de la logique pure qui, depuis au moins Gödel, est une mathématique plus qu'une philosophie).
En corollaire, je déclare vaine toute tentative de connaissance de l'équation de Dieu, résumé de toute la physique. Cette "équation" serait, en effet, homogène aux propriétés de la Cause Première. Ce genre de billevesées attire le client en mal de sensation métaphysique forte mais épistémologiquement, cette idée ne tient guère la route.
Donc, les sciences dures se penchent sur la nature ou bien la raison pure (mathématique donc) mais restent sagement au pied du Mystère. Ce serait tomber dans l'orgueil sinon.
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