Cher Ion,

Avec tristesse, je partage votre analyse. Beaucoup de baptisés n’ont tout simplement pas la foi et le mariage a l’Eglise est pour eux purement « folklorique » (la « préparation » au mariage étant, elle aussi, bien souvent, si pas « folklorique », tout au plus un emplâtre sur une jambe de bois, ne nous voilons pas la face…).

L’Eglise est, à mes yeux, la première responsable de cette situation, en raison de la démission de certains prêtres et de leur incapacité à transmettre vraiment la foi. Une bonne partie d’entre eux accepte de « célébrer » des mariages catholiques qui, à mes yeux, sont quasiment fictifs, puisque les mariés se moquent du Bon Dieu comme de leurs premières chemises !

Dès lors, compte tenu de cette réalité, la validité sacramentelle de tels mariages se pose, d’où d’ailleurs la multiplication des « nullités »… Il y a certainement beaucoup plus compétent que moi en la matière. Néanmoins, je m’interroge : beaucoup de ces mariages ne sont-ils pas virtuellement nuls d’un point de vue sacramentel et donc tout au plus « naturels », pour autant que les conditions minimales d’un tel mariage soient remplies. Je sais bien qu’en droit pur, j’ai tort…car un mariage « naturel » entre baptisés est exclu. Néanmoins, je crois qu’en réalité on se rapproche bien d’une telle situation.

A cet égard, il faut souligner une fois de plus la grave responsabilité de certains prêtres qui célèbrent avec légèreté –je « pèse » mes mots- des mariages « à l’Eglise », alors que manifestement les « tourtereaux » ne mesurent ni la nature, ni la « rigueur » -et oui…- de leur engagement.

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